Anita
Ma factrice est une grande femme mince avec de longs cheveux bruns ondulés qui fait la tournée en vélo. De temps en temps lorsque je suis dans le jardin elle me remet le courrier en mains et nous bavardons un peu. Elle parle avec un léger accent car elle est originaire du Portugal. Elle aime son travail en extérieur et le contact avec les gens. Cela fait des années que nous échangeons quelques mots de temps à autre et j’ai eu l’occasion de lui dire que je la trouvais séduisante ce qui la fit rire.
Un jour il pleuvait beaucoup et je la vis arriver. De la fenêtre de la cuisine je lui criai « rentrer, venez prendre un café ». Elle le fit car ce jour-là sa tournée n’était pas chargée. Elle quitta son ciré et nous bûmes ce café comme des copains assis dans la cuisine. Elle se confia un peu plus en se réchauffant. Elle avait autour de 40 ans soit dix ans de moins que moi. Elle vivait seule après avoir été mariée, comme moi. Je lui dis que j’étais photographe amateur et elle me demanda ce que je faisais comme photos. « De tout du paysage au nu en passant par le portrait » lui dis-je. Si un autre jour vous avez du temps je vous ferai voir des tirages.
Un peu avant noël elle sonna pour présenter le fameux calendrier de la poste. Il faisait froid. Je la fis entrer et j’eus du mal à choisir car les images, pas vraiment mal faites, étaient très convenues. Elle me dit « je comprends votre hésitation, vous m’aviez dit cet été que vous me feriez voir des tirages de vos photos ». J’allais chercher une boite et la lui tendit. Elle contenait tous types de photos. Elle les regarda attentivement et je vis qu’elle restait plus longtemps sur les photos de nus. Je lui dis doucement « ça vous intéresse ou ça vous excite ». Elle me regarda surprise est répondit « ben, les deux bien sûr ». Je lui ai alors proposé de faire une série d’elle si elle voulait bien poser pour moi ». Je vais y réfléchir dit-elle.
Les semaines ont passé et un jour elle sonna pour un recommandé. Après m’avoir remis le pli elle me dit « pour les poses nues je voulais savoir si c’est payé ». J’expliquai que dans le monde amateur on échangeait les poses contre des tirages. Elle me dit « alors ça m’intéresse ». Nous primes rendez-vous pour la semaine suivante lors de son jour de repos. Je lui expliquai que mon studio était à l’étage et lui demandai de ne pas porter de sous-vêtements depuis le matin pour ne pas avoir de traces sur la peau. Elle rigola et me dit « d’accord, je vais me promener en salope alors ». Je rigolai aussi en me disant : ça se présente pas mal.
Elle arriva en vélo, habillée avec une longue jupe et un blouson bien chaud sous lequel elle ne portait qu’un léger chemisier. Mon studio était grand et bien chauffé. Il y avait un coin vestiaire et un grand lit. Mon matériel était prêt. Je fis d’abord quelques portraits en lui demandant de progressivement déboutonner le devant de son chemisier jusqu’à l’écarter pour qu’on voit ses seins. Je lui passai un glaçon sur les tétons pour les durcir avant de refaire une série. Elle rigola en disant « c’est bon comme méthode ».
Puis je lui dis « je vais changer d’objectif pendant que vous vous déshabillez ». Elle revient nue et je fus très intéressé par son physique Elle avait un corps sans gras, mince mais pas maigre, assez musclé mais pas trop, des petits seins pointus. Surtout ce qui est rare elle était très poilue. Une touffe noire abondante et longue jaillissait de chaque aisselle. Son pubis était invisible masqué par un buisson foisonnant qui remontait presque au nombril. Par contre bras et jambes étaient lisses. Je lui dis que je la trouvais étrange et belle. Elle sourit et me dit « oui c’est ce que me disent mes amants, quand j’en ai ».
Nous fîmes une grande série de photos en restant dans les registres classiques et un peu érotiques. Elle se prêtait bien au jeu en respectant mes consignes même lorsque je lui ai demandé qu’elle écarte un peu sa toison pour qu’on aperçoive ses lèvres. Lorsque j’eu fini elle voulut voir les photos sur l’ordinateur tout de suite. Elle me demanda d’en éliminer quelques une où elle ne se plaisait pas. Elle était encore nue assise à côté de moi devant l’écran. Sa peau sentait bon.
En me levant je lui proposai de se revêtir et que nous choisirions les clichés à tirer. Elle se leva aussi s’approcha de moi, mis ses bras autour de mon cou, me regarda de prêt bien dans les yeux et me dit « mais c’est d’abord moi que tu vas tirer, tu m’as donné envie de sexe ». Elle recula et m’entraîna sur le lit, défit mon pantalon et commença à me sucer. Elle me déshabilla en urgence en jetant tous mes vêtements à travers la pièce. Puis elle me dit « baise moi, ta séance m’a troublée ».
Nous eûmes une séance inavouable. Elle était chaude, n’avais pas mis d’homme dans son lit depuis des mois et m’avoua qu’elle pensait à cette séance de photos depuis des semaines en se masturbant. Elle n’avait pas de tabous et je fus étonné du potentiel de cette gentille factrice qui semblait si sage. Quand elle commençait à jouir c’était une rafale d’orgasmes en série qui la secouait entièrement. Nous restâmes sur le lit longtemps et après un repos elle recommença à m’exciter pour que je la prenne de nouveau. Je suis ressorti de cette séance complètement épuisé.
Elle ne m’a jamais réclamé les tirages par contre elle fait de temps en temps une pause-café plus longue lorsqu’elle passe chez moi en faisant sa tournée les jours où elle est moins chargée.