Immédiatement et dans ces toilettes l&agrav
Je me suis branlée dans les toilettes de mon travail. Je devrais dire, j’ai glissé un doigt entre mes lèvres, puis j’y suis allée profondément pour y trouver l’humidité que je cherchais. Je l’ai bougé doucement en moi. J’ai fermé les yeux, et je me suis appuyé contre le mur.
Faire le vide… sentir ce doigt.
Le string à mi-cuisse, la jupe relevée, je m’affaisse un peu dans un soupir, les talons hauts et mes chevilles, le dos contre le mur froid, en sueur. Je pense à mon téléphone posé là sur le sol, au temps. Quelqu’un hurle dehors, juste derrière la porte, l’ai-je bien fermée à clés ? Les hurlements durent… tant de bruits, je n’arriverai jamais à me concentrer.
Je continue, mon majeur enfoncé, et je change de tactique, moins sexy mais la fatigue l’emporte, je m’assoie sur la cuvette des WC.
Soulagement d’être assise.
J’ai gardé mon doigt dans le déplacement, je referme les yeux. Le bruit diminue dehors. Et si quelqu’un attendait derrière la porte ? Si un de mes collègues était juste là derrière cette porte, et moi qui ait donné ma parole de me doigter pendant 5 minutes ici ?
Je mouille. Je mouille toujours lorsqu’il s’agit de requêtes émanant de cette personne, malgré les circonstances. Je commence à être bien. Silence derrière la porte. L’élastique du string retient mes cuisses de trop s’ouvrir, j’aime cette contrainte. Mes cheveux collent à ma joue, ma lèvre, je regrette la lumière trop vive qui filtre entre mes paupières, envie de noir absolu. De silence absolu. Suis-je enfin seule… Je mouille plus, je sens que je m’embrume. Un deuxième doigt se glisse facilement. Je, glisse un deuxième doigt facilement. Je commence à comprendre pourquoi cette demande en ce jour capital, cette fin de journée avait besoin de ça exactement, et immédiatement, avant de prendre le chemin du retour, les trains, les trottoirs, les gens, le retour. Immédiatement et dans ces toilettes là.
C’est si bon…
Mes doigts sont trempés maintenant. Je suis surprise et j’aime ça. Je sais que je ne me ferai pas jouir, mais je sais aussi que je vais faire le chemin du retour excitée. Je vais sentir à chaque pas l’air s’infiltrer sous ma jupe, à chaque balancement de mes hanches, le string mouillé et sa corde raide dans la raie de mon cul. J’aime tant les strings sous une jupe, les fesses à l’air et mine de rien. Ou assise, les jambes croisées, serrées, pour sentir ma chatte gonflée, peut être même palpitante… Et mon odeur… féroce… comme un sillage qui me suit, à la folie de celui qui la décèlera. Le monde change de couleur, excitée. Le regard est trouble, l’apparence est sauve, le pas est sûr.
La danse…
Je retire mes doigts doucement. Je les porte à ma bouche, l’un après l’autre, je les goûte. Je les replonge, j’en veux plus. Je les suce à nouveau, je m’aspire. Salée, un peu fort, encore doux. Liquide, transparent… J’en veux plus plus plus…. J’ai toujours les yeux fermés, je penche, assise, de plus en plus vers la gauche, je perds l’équilibre imperceptiblement. La tête en avant, abandonnée, si calme…
Et puis soudainement, sans savoir qui décide, une impulsion, je me lève, remonte mon string haut pour qu’il me serre. A terre, mon téléphone indique cinq minutes écoulées, et bien parfait. Je me rajuste, la jupe en dernier pour le plaisir. Je tourne la clé, le couloir est vide, les salles que je croise sont aussi désertées ou presque, je m’enfuis, je cours pour mon train, les sourires, la vie, les couleurs. Rehaussées par le trait que vous leur donnez.