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Un coup vite fait
Ça aurait pu être une belle journée comme les autres. C’était la première fois que je venais dans ce coin de la Bretagne. Il y avait une belle plage mais il y avait aussi un petite crique dont on m’avait parlé la veille au soir alors que je prenais un verre dans un bar.
On ne m’en n’avait pas dit grand chose mais on m’avait fait deviner ses attraits. J’y suis allé l’après-midi et j’ai tout de suite compris de quoi on m’avait parlé, parce que j’ai réalisé que c’était fréquenté par des nudistes. Un petit coin privé. J’ai fait comme les autres en mettant tous mes vêtements en tas sur le sable. Il y avait tout un tas de vêtements, parfois seul et abandonné et parfois à côté d’une jolie femme ou d’un couple.
Tout à coup, le ciel s’est couvert de nuages noirs que rien ne laissait supposer puis il y a eu des éclairs et des coups de tonnerre et de grosses gouttes se sont mis à tomber. C’était la panique générale. Sans penser à ramasser mes vêtements, je me suis réfugié dans une sorte de grotte. J’avais du mal à voir deux mètres plus loin quand tout à coup deux femmes sont arrivées et tout comme moi, elles se sont réfugiées au fond de la grotte et elles m’ont bousculé.
– Ah, désolé, m’a fait l’une d’elle !
J’ai pensé qu’elles étaient pas mal surtout que la deuxième était enceinte jusqu’aux yeux. Elle s’est mise à rire en me disant qu’elle prend beaucoup de place. Je comprenais. L’orage continuait à gronder et la pluie à tomber. Des gens couraient dans tous les sens sur la plage et je cherchais désespérément dans le ciel si ça allait s’arrêter mais ça continuait. Tout à coup l’autre femme est sortie et elle est revenue une minutes plus tard avec un paquet de vêtements. Son amie lui a dit que ce ne sont pas les leur et ça les a fait rire et elles ont dit qu’il sera toujours temps de les rendre.
La seule chose qui m’ennuyait, c’est que je m’étais mis à bander. J’ai tourné le dos aux deux femmes.
– J’aime bien ton gros ventre, a fait l’autre femme ! J’aime bien le caresser !
J’ai commencé à entendre des bruits suspects puis il y a eu un silence et quand j’ai tourné la tête, j’ai vu qu’elles s’embrassaient à pleine bouche puis la femme s’est agenouillée et elle a embrassé le ventre de son amie.
– Quoi, m’a-t-elle lancé ? C’est ma femme !
– Tu exagères, il n’y est pour rien, lui a répondu la femme enceinte ! On est amies, on baise ensemble mais on aime bien la bite, a-t-elle ajouté en se tournant vers moi !
J’ai secoué la tête de droite à gauche, non pas pour refuser mais pour lui faire comprendre qu’elle exagère.
– C’est pas parce que mon amie est enceinte qu’elle n’aime plus ça, a-t-elle ajouté ! Au contraire ! Elle a besoin d’un homme ! Vous ne voulez pas lui rendre service ?
Me voilà en train de baiser une femme enceinte. Elle s’est retrouvée coincée contre le rocher et moi derrière elle et pour me retenir et la tenir, j’avais les mains posés sur son gros ventre. C’était comme dans un rêve. D’autant plus que sa copine nous aidait en nous empêchant de nous séparer et puis j’ai joui sur le gros bide. La pluie s’est arrêtée et le soleil est revenu.
Un peu plus tard, j’ai croisé les deux femmes sur le marché. Elle m’ont fait un clin d’œil et je me demande encore si je n’aurais pas dû insister pour les retrouver.