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Diane chasseresse

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Diane chasseresse
Mon truc c’est la chasse. J’en désole ma petite fille qui trouve barbare
qu’avec les copains j’aille des fois débusquer le gibier et flinguer les
canards sauvages de l’étang. Avec l’âge c’est devenu une passion. C’est
surtout l’occasion d’être en bande avec les copains. J’assure à ma
petite fille que j’use de moins en moins du fusil. J’ai compris que mon
plaisir résidait dans la flânerie avec les potes que plutôt que de
ramener une pauvre bestiole dans la gibecière. Je l’ai moyennement
convaincu. Chasseur un jour, chasseur toujours.

En attendant je ne dédaigne pas une chasse d’un tout autre ordre. J’aime
courir les femmes et les filles alentour. Je tenais à mon statut de veuf
et de king étalon. Veuf joyeux je conservais le loisir de collectionner
les aventures. Je n’avais pas à me contraindre et pouvais shooter à
tout-va celles qui passaient à porter du fusil. Ainsi avais-je une
coquette et flatteuse réputation. Il est notoire qu’on appelle Don Juan
le coureur et salope celle qui a la prétention effrontée d’en faire
autant. Le monde est injuste. Plus bête que méchant.

Je pouvais traquer bien au-delà du département. Aussi ne fus-je pas peu
surpris que le gibier parvint un jour à quelques pas sous les traits
d’une charmante dame nantie de son fade mari. Elle s’appelait Lucie.
C’était une belle quadra avec une tête bien emplie et assez consciente
de ses capacités. Une sorte de bas bleu. Tout ce que j’arbhore. Son
stupide mari n’avait de cesse de louer son épouse. Celle-ci avait tant
de diplômes, avait fait de la politique, sévit en un grand cabinet
d’avocats et à ce jour s’établissait comme conseil et traductrice.

Bref par le truchement du télé travail elle gagnait sa vie en restant
chez soi. Je sus plus tard quelle avait consenti à ces nombreuses tâches
par dépit. Pour ces supposés gâtés de la vie je ne comprenais pas
comment ils était venus échouer dans ce bled de pourri. les gens
gagneraient à ne pas se la raconter et à assumer un échec dans la vie
qui peut-être tout relatif. Ce point suffit à me rendre désagréable le
couple hormis que la belle me plaisait. Surtout j’avais décelé la garce
de haut vol. La vraie vicieuse. La tordue. La perverse.

De toute façon son mec avait une tête façonnée de cocu. Pigeon idéal
dont on peut n’avoir honte de piquer la femme. On peut croire qu’il vous
supplierait de le faire. Mes copains alentour parvinrent aux mêmes
conclusions. Il ne s’agissait que de savoir qui le premier choperait. Il
était vraisemblable qu’elle recrutait loin du patelin afin de préserver
l’incognito. Cependant la louve pouvait avoir envie d’un amant de
secours à peu de pas. J’étais résolu à lui soumettre mes services. Il se
trouva pourtant une hostilité au début éprouvée entre nous.

Je lui avais craché d’emblée tout mon mépris pour l’engeance féministe.
Elle le prit pour elle. Je lui signifiais que je n’étais pas
impressionné par son langage ni son bagage. Une femme n’était pour moi
qu’une femelle. Un océan de principes nous séparait. Je n’eus pas fait
autrement si je voulais la rebuter de moi. Je sciais la branche où
j’étais assis. Pourtant mon petit doigt me disait que le mépris était le
plus sûre chemin pour parvenir jusqu’à elle. Elle sentait sa soumise à
mille lieux. L’orgueil voulu d’être humiliée. Je pouvais être son maître.

Peu à peu je lui fis entrevoir que le rustre supposé pouvait cacher un
fin lettré et que mes objections pouvaient n’être pas toujours dénuées
de fondement voire de profondeur. Je vis son étonnement. Je marquais des
points. La garce était ferrée. Elle voulut savoir du mystère que je lui
paraissais. Nous eûmes notamment une conversation sur Sainte-Beuve,
auteur peu prisé aujourd’hui et qui soufre de son comportement envers
Hugo et Baudelaire. Au bout du compte elle se rallia à mes thèses. Elle
me découvrit sous un nouveau jour. Je pouvais passer à la seconde phase.

Ma réputation de Don Juan lui était parvenue. Elle affecta de se moquer
de tout coq de village. Je lui dis que j’étais d’accord et méprisais
toutes ces renommées usurpées. Façon de lui faire entendre qu’il ne
tenait qu’à elle de m’éprouver sur ce terrain. Elle était férue de
cheval et regrettait ne pouvoir satisfaire à son ancienne passion. Je
connaissais peu loin un haras dont le propriétaire était un ami. Bientôt
nous fûmes à parcourir les prés sur deux grosses rosses. Peu après la
brume matinale, nous vîmes derrière une colline se lever le soleil. Par
mimétisme je lui dis que c’était Austerlitz.

Elle goûta l’anecdote. Je la trouvais délicieuse dans sa tenue de
cavalière. Le chignon lui allait bien. Lui donnant un air sévère.
J’avais pu observer ses gestes sûres et sensuelles. J’étais conquis. Il
me tardait à la culbuter. Nous parvînmes au bout d’un champ où un gros
arbre semblait seul s’ennuyer. On y voyait de loin le tracé de
l’autoroute où défilaient les gros bahuts. Signe tangible de la
civilisation ou de la modernité. Nous étions d’accord d’honnir cela.
Nous étions face à face, nos regards fondus en un seul. Elle embrassait
bien.

J’eus idée un peu pour l’humilier d’évoquer de loin son mari. Elle prit
cela tel un coup de cravache. Je le renvoyais d’un coup à sa condition
présente et si médiocre. Je manifestais ainsi mon étonnement qu’elle put
accepter d’aliéner son destin à un type pareil. Elle méritait mieux et
notamment un amant comme moi. D’un geste impérieux elle se trouva à
genoux tandis que je sortais mon sexe. D’un œil sévère je regardais
comment avec sa bouche elle se dépêtrait de la chose. Elle s’en
débrouilla très bien. Elle avait un rouge à lèvres vermillon.

Je l’appuyais contre l’arbre et d’une façon leste lui baissais la
culotte. Le fil du string écarté commença la sarabande. Je fus sans
égard lui giflant de temps en temps le cul. Elle goûtât le traitement.
Le mot de salope qui résonnait dans l’air n’était pas le moindre. Dans
l’herbe en levrette j’infligeais une sodomie. Je ne pouvais moins. Ma
queue était manifestement grosse. Elle me supplia de plus de
délicatesse. Je n’en tins compte et l’enculais avec délectation. Ses
cris de douleur peu feints ajoutaient à mon bonheur.

J’éjaculais enfin. Je m’assurais qu’outre l’anus chaque fesse fut maculé
de mon sperme. Il s’agissait de salir la créature. La colère et
l’indignation brillaient dans ses yeux. Nous étions parvenus où nous
voulions. Elle me haïssait. Ne fallait-il pas établir la supériorité du
mâle sur une femelle ? Je n’en croyais rien de toute façon. Il importait
simplement qu’elle fut rabaissée. Durant tout le retour j’eus droit à
une bouderie tandis que je sifflotais content. N’avais-je pas tiré mon
coup ? Je l’invitais à ce que nous recommencions bientôt de l’équitation.

Comme prévu, elle ne donna suite durant dix jours. Elle répondit de loin
en loin et de façon laconique. Enfin une après-midi, elle accepta que
nous chevauchions ensemble à nouveau. Elle était maintenant prévenue de
mes façons. A dessein je choisis le gros arbre. Cette fois elle ne
protesta pas. Nos gestes furent plus tendres et précis. Je ne l’enculais
pas moins avec une même sauvagerie. J’obtins enfin son sourire de
reconnaissance. Bonne joueuse, elle admettait le mérite de son amant.
Sur le trajet du retour elle s’enquit à me sucer sans discontinuer.

J’étais fier d’avoir cette créature en main. Pour une fois je préférais
taire aux autres ma bonne fortune. Je ne voulais pas gâcher. Le meilleur
était à venir. Elle m’avoua peu à peu tous ses vices. Tout cela passait
l’entendement. J’étais petit joueur à côté. La vie parisienne l’avait
dépravé. Pour le coup je pensais que son jugement initial n’était point
faux : J’étais un rustre. Cependant en cette contrée elle m’avait élu.
Je surnageais. Le sentiment du danger et de l’abîme me la fit suivre
dans ses fantasmes tortueux. Elle fourbissait notamment des scénarios.

Nous écumâmes nombre d’hôtels. Nous venions chacun de notre côté suivant
un plan précis. Je devais venir vêtue de telle sorte. Elle sous son long
manteau disposait souvent d’un accoutrement léger presque minimal. Quasi
nue des fois. Elle arborait un masque. Demandait des fois qu’elle fut
attachée au lit ou ailleurs. En matière de SM nous demeurions soft. A
peine la fouettais-je sur la partie charnue de son cul. Encore que
celui-ci rouge, je l’enculais avec davantage d’ardeur. Nous échangions
en ces occasions peu de mots hors les insultes.

Nous continuions à avoir par mails un commerce intellectuel. De même le
mari me conviait souvent et je trouvais excitant l’air dédaigneux de
madame qui jouait à la perfection sa bourgeoise intello. Le pauvre homme
en étant le premier désolé me priant de pardonner la froideur hostile de
sa femme. Je faisais mon flegmatique. J’avais fait le tour de la
psychologie féminine. J’avais décidé tout simplement de n’y rien
comprendre. C’était peine perdue. Je concédais en plaisantant que mon
goût allait plutôt aux femmes faciles point compliquées. Cet imbécile
était ma dupe.

Quoiqu’il en soit j’essayais d’att****r le regard de la belle.
J’essayais d’y lire toute la perversité du personnage. Elle-même devait
savourer que son mari fut stupide. Celui-ci était à mille lieux de
savoir la lubricité de sa femme et les jeux auxquels elle s’adonnait
avec d’autres dont moi. Elle était d’autant froide et distante avec lui
qu’elle était docile et putain avec ces autres. J’hasardais pour peu que
l’imbécile nous laissa un temps, de venir prendre la taille de ma
maîtresse, de lui caresser les fesses et d’écraser un baiser dans son
cou. Elle demeurait de marbre.

Cette garce crut devoir me faire goûter un peu de l’humiliation du mari
cocu. Un jour sans prévenir elle m’annonça qu’elle avait changé le
scénario. Elle avait convoqué à même heure un type que je connaissais
pour la sauter dans la chambre d’hôtel. J’avais que quelques minutes
pour aller me cacher dans l’armoire dont elle avait débarrassé le
contenu et disposé un tabouret pour que j’y fus à l’aise. Elle ne me
demandait que d’assister sans bruit à la séance. Par précaution la télé
avait été allumée avec un son fort.

Abasourdi j’obtempérais fulminant de l’étroitesse de l’armoire et de la
pénombre où j’étais. Je trouvais sot d’être contraint à cette gaminerie.
Surtout il me tardait de voir quel olibrius me contraignait à ce jeu. Je
ne fus pas peu étonné après qu’on eût frappé de découvrir la mine
faraude de Milan. C’était le garagiste du quartier, un satané imbécile.
Il faisait l’unanimité contre lui. Souvent en faisais-je ma tête de turc
et n’avait de cesse de raconter des fables contre lui. D’autres en
faisaient autant. Je lui savais du goût pour les gamines. Aussi étais-je
surpris qu’il fut là.

A présent j’éprouvais la morsure de l’humiliation. Il était hors de
question que Milan me sut dans cette armoire. La catastrophe eût été
suprême et mon honneur à jamais bafoué. Je devais ronger mon frein et
regarder. La scène était grotesque. Milan manifestement avait été
convoqué ici bein malgré lui. Je sus plus tard que madame avait convenu
de payer de la sorte une réparation qui lui était hors de prix. Son
paiement serait en nature. Assise au bord du lit elle invita le pataud à
déboutonner sa braguette afin qu’elle le suça. Cela dura dix minutes.
Quasi une éternité.

Le pauvre regardait au plafond comme s’il eût prié le ciel. Il avait
toujours sa tête d’abruti que j’eus volontiers giflé. Je me disais que
cette putain ne m’avait jamais pompé avec tant de zèle. C’était pour le
coup me faire rager. Le porc à présent s’enhardissait lui caressant le
cheveu, hasardant de grasses plaisanteries et enfin au comble de
l’excitation (car il l’avait joui) l’embrassant à pleine bouche. C’était
dégueulasse car il savourait sur sa langue son propre foutre. J’eus à
mon grand dam une érection. Tout cela m’excitait. J’en étais mortifié.

Elle retira lestement sa petite jupe et se coucha sur le ventre. Elle
l’intimait à lui dévorer le cul. Le gros se jeta sur elle. Avec son
groin il lui dévora l’anus à peine protégé du fil gracile du string. Je
sus par ses gémissements que rien n’était feint. Elle prenait son pied
la garce. Elle se tourna afin qu’il lui lécha mieux la chatte. De par
ses jeux elle escomptait qu’il se revigore peu à peu et banda sec. Il
fut à point au bout d’une demi-heure la bourrant ainsi en missionnaire.
Je voyais le cul gros de monsieur et toute une ardeur dont je ne l’eus
cru pas capable.

Je vous passe tous les détails de l’orgie. Madame passant par tous les
états et notamment sodomisée doctement. Voulait-elle me montrer qu’un
Milan la satisfaisait autrement mieux que moi ? Je fus outré qu’au final
il l’embrassa longuement tandis qu’ils se quittaient et elle l’assurant
qu’elle se donnerait de nouveau car il s’était révélé un bon coup. Elle
l’adoubait devant moi comme amant. Je fis une scène après qu’il fut
parti. Pourquoi avait-elle choisi ce sinistre abruti ? La réponse était
dans la question. J’étais furieux. Elle triomphait. Pourquoi en avais-je
été excité malgré moi ?

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