Alain
Après nos ébats, étant couvert de sueur et de sperme, j’allai prendre une douche.
La sensation d’une douche après le sexe était pour moi une continuation du bien être ressenti.
Je vis le rideau s’écarter et Alain arriver. Mes aprioris valsèrent en éclats : Alain était un garçon tendre et non pas la brute qu’il voulait être. on regard était d’une douceur sans pareille.
Il commença à me savonner le dos, tout en douceur. Je me laissai faire, en pensant qu’il aurait pu avoir un don pour le massage.
– Mon frère ne t’aime pas, me dit-il. Tu es son jouet, son vide-couille. Il te laissera tomber quand il se sera fatigué de toi.
Je me retournai et me vis dans le miroir. Du haut de mes 22 ans, je paraissait plus jeune. Mes cheveux châtains, coupés courts, encadraient un visage pas si moche que ça. J’étais mince, sans être musclé. Quelques poils sur mon torse me donnait un air faussement viril. Mes jambes, poilus, étaient quant à elle plus musclées, trace de mon glorieux passé de joueur de tennis…
– Je le sais, lui dit-il, mais je savoure toutefois les moment présent, je ne pense pas souvent à l’avenir.
– Que feras-tu quand il ne sera plus là ? Tu vas te trouver une autre bite ? Tu ne seras pas jeune éternellement…
Pour un gars qui sortait à peine de l’adolescence, je trouvai Alain plein de maturité.
Il approcha ses lèvres des miennes et m’embrassa longuement. Même après un ébat comme celui que nous venions de vivre, ma libido ne semblait encore rassasiée et mon sexe se remis à gonfler. Alain le senti et me sourit : “Je te fais de l’effet visiblement”, lança-t’il, l’air satisfait. Laisse-toi faire, me susurra-t’il. Il me savonna entièrement, puis me rinça. A genoux, il lécha ma bite qui était à nouveau bien dure. Il me fit me retourner et enfonça un doigt, puis deux dans le cul. Mon excitation remontait à nouveau. Il se releva et murmura “laisse-toi faire…”.
Je sentis sa bite se présenter contre mon anus. Il ma pénétra doucement, tout en sensualité, en accélérant quand il fallait et en amplifiant ses mouvements. J’atteignais, pour la première fois, un véritable orgasme. Il accéléra une dernière fois et éjacula avec force. Je pensai d’ailleurs qu’il devait avoir de fameux réservoirs… Quant à moi, je jouis sans me toucher tant mon orgasme était puissant. Il resta en moi quelques minutes, en me couvrant la nuque de baisers et en me mordillant le lobe des oreilles.
– Je te veux pour moi seul, me dit-il très sérieusement. Sois mon copain, tu ne regretteras pas.
– D’accord, répondis-je, n’ayant jamais été choyé comme ça par aucun homme.
– Je t’aime, me dit-il. Ca fait déjà longtemps que je le sais.
– Je t’aime aussi, lui répondis-je.
Après nous être essuyés, nous revinrent dans la chambre. Sans ménagement, il envoya son frère dans un des lits superposés et nous nous couchèrent. Il me pris dans ses bras.
Pour la première fois, je m’endormis amoureux, comme dans un conte de fée, en espérant que cela dure la vie entière.