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Révélation

Révélation
Marié depuis près de vingt-cinq ans, je mène une vie notoirement « bourgeoise », reproduisant consciencieusement celle de mes parents, et probablement, à peu de chose près, celle de mes grands-parents. Résolument hétérosexuel – le contraire n’est même pas imaginable –, père de trois enfants, j’entretiens depuis dix ans une relation extraconjugale avec une femme divorcée de mon âge, sans que nous envisagions de changer nos situations maritales. Bref, la vie aurait pu continuer à se dérouler dans cette confortable organisation où l’apparence reste la pierre de touche de la vie en société.

Tout aurait pu effectivement continuer à se dérouler dans le cocon protecteur des accommodements bourgeois, sans l’arrivée de Loïs qui fêté cet été ses dix-huit ans, quelques jours après les résultats d’un baccalauréat qu’il a réussi sans mention ni trompette. Comme pour le sauteur en hauteur franchissant un mètre quatre-vingt-dix, la barre a légèrement frémi mais sans tomber, le saut a été validé.

Je l’avais rencontré à quelques fêtes sans lui prêter une attention particulière. J’avais juste de lui l’image d’un pré-adolescent blondinet, plutôt timide, avec de grands yeux noisette cachés par une frange soigneusement entretenue. Plutôt grand, un peu gauche et… je crois qu’à quelques jours de son arrivée chez nous, j’aurais été incapable d’en dire davantage sur lui.

Le bac en poche, il a opté pour une école d’art appliqué et de photographie en région parisienne, et ses parents nous ont appelés pour nous demander de l’héberger quelques temps, en dépannage, avant de lui trouver un logement sur Paris.

Notre appartement jouxte le château de Versailles et le départ progressif de nos enfants pour des raisons professionnelles a libéré plusieurs chambres.

Il y a deux mois, nous avons vu arriver notre nouveau pensionnaire.

J’ai été surpris en lui ouvrant la porte. À vrai dire, j’aurais eu du mal à le reconnaître. Il a conservé son allure d’adolescent évanescent et cultive un look androgyne d’artiste en quête de personnalité. Son mètre quatre-vingts longiligne, tendance brindille, est enfilé au millimètre près dans un jean slim « feu de plancher » qui laisse apparaître des boots de cuir verni. Une chemise bleu-ciel, un peu ample sous un cosy gilet rayé.

Loïs s’est installé depuis trois semaines dans la chambre que nous lui avons réservée. Extrêmement silencieux, discret et effacé, il est difficile de reprocher quoi que ce soit à ce nouveau colocataire. Pendant plusieurs semaines, je n’ai pas vraiment fait beaucoup attention à lui, jusqu’au jour où je l’ai vu de dos se diriger vers la salle de bain. Il était en peignoir et le léger balancement de sa démarche associé à ses cheveux clairs ont attiré mon attention. J’avais l’impression de voir marcher une jeune adolescente. Cette impression était peut-être suggérée par le CD de Mylène Farmer que je venais d’écouter, « sans contrefaçon, je suis un garçon ».

À bien y regarder, il est vrai que le caractère androgyne de sa silhouette pouvait prêter à confusion. Les hanches et les épaules à peine marquées, la démarche imperceptiblement chaloupée, le teint rosé de sa peau quasi imberbe et cet air de mélancolie permanente avaient quelque chose d’étrange et de féminin.
Je chassai cette image et oubliai cette impression fugace en me demandant, un peu honteux, comment elle avait pu naître.

Le lendemain matin, je me réveillai avec l’impression d’un rêve étrange. En tournant machinalement ma cuillère dans mon café, je me remémorais les images qui avaient accompagné mon sommeil : un jeune éphèbe dansait nu autour de moi et mon regard suivait les courbes de son dos, les légers renflements de ses fesses, et surtout le balancement de son sexe auréolé une couronne de poils diaphanes. À mesure que les images me revenaient à l’esprit, je tentais de les chasser sans y parvenir vraiment.

La journée à l’étude s’est déroulée normalement, sauf qu’à plusieurs reprises l’image du jeune éphèbe nu de mes rêves m’a taquiné l’esprit, et que petit à petit le visage de Loïs s’est superposé à celui de cet étrange et androgyne visiteur du soir.

Je trouvai ridicules et indécentes ces pensées et rentrai un peu fâché à Versailles, d’autant plus que ma femme était partie chez sa mère pour quinze jours et que je me trouvais seul avec Loïs.

— J’ai vu dans la bibliothèque que tu avais quelques livres sur la photo, je peux te les emprunter ?

Sans grande conviction, je bredouille un « oui bien sûr » en me dirigeant vers la cuisine, où j’espère me redonner contenance au prétexte d’y préparer deux cafés.

Je ne sais pas ce que j’ai ce soir, mais les images de la démarche androgyne et des longs cils de Loïs, associées à celles des pectoraux des rugbymen de l’équipe de France, se mêlent aux rotondités des fesses et des seins des femmes nues de Bettina Rheims. Et pourtant, je n’arrive pas à les chasser, j’y prends même plaisir.

Je reviens avec mes deux cafés. Loïs est installé dans le salon et feuillette les albums. Les yeux fixés sur le papier glacé du calendrier des Dieux du Stade, il ne réagit pas quand je pose la tasse de café à côté de lui.

J’observe son profil. Il a l’air absorbé par les courbes de chair et l’érotisme des corps dévoilés. Son souffle a l’air plus court et ses mains se sont légèrement crispées sur le papier.

Troublé, ne sachant que dire ni que faire, je lance un bonsoir étouffé et me retire dans ma chambre.

Une cigarette sur le balcon devrait calmer mon trouble. Appuyé sur la rambarde, je regarde les volutes de fumée monter et, malgré moi, les images de tous ces corps de femmes et d’hommes nus me reviennent à l’esprit et se mêlent à celles de Loïs.

Loïs a dû rentrer dans sa chambre car la fenêtre s’est éclairée. Inconsciemment je tourne la tête vers cette source lumineuse. Entre les rideaux à peine tirés je vois son ombre se déplacer sur le mur.

Sans être un voyeur obsessionnel, la curiosité prend le dessus. Quelques pas sur le balcon qui longe la façade de l’appartement et je jette un regard discret et un peu honteux à l’intérieur de la chambre.

Loïs a déposé les trois livres sur son lit et se déshabille. Le jean est jeté sur le dossier d’une chaise et les boots noirs sont méticuleusement rangés. La chemise rejoint le pantalon. En caleçon, il se coiffe d’un casque, règle son iPod et s’allonge sur le lit pour feuilleter les albums.

Son long corps glabre et pâle tranche avec le bleu des draps. De ma position je ne vois que le bas de son visage, et de temps en temps le mouvement de sa tête quand il dégage la frange qui lui barre les yeux

Pendant de longues minutes, il tourne lentement les pages, s’arrêtant plus longuement sur certaines photos. La main qu’il a posée sur sa cuisse descend lentement sous l’élastique de son caleçon. Au lent mouvement qui déforme le tissu, je devine qu’il se caresse. Inconsciemment, la mienne se glisse dans ma poche et joue distraitement avec mon sexe.

Loïs pose le livre, s’allonge sur le dos et ferme les yeux. Ses deux mains saisissent l’élastique du caleçon et en levant les reins le font glisser. Il ramène ses deux jambes sur la poitrine et se débarrasse du dernier tissu qui le couvre.

Mon sexe se tend subitement entre mes doigts, sous la doublure.

Allongé sur les draps bleus, son corps pâle me fait penser à celui d’un gisant d’albâtre. Une sorte d’éphèbe grec androgyne. La finesse des traits de son visage lui donne l’aspect de celui d’une jeune fille à peine nubile, il ne manque sur la poitrine imberbe que le renflement naissant d’une poitrine juvénile. Le ventre est plat et en dessous des os qui marquent le bassin étroit, une couronne de poils châtains très clairs et un sexe pâle, long et légèrement bandé.

Sa main gauche descend le long de son torse en l’effleurant avec douceur, avant de contourner le sexe qui repose sur son ventre et de se glisser sous les lourds testicules qu’il soulève de sa paume en coupe. Pendant de longues minutes, il joue avec ses bourses et son sexe, les caressant, les flattant. Son sexe fin et long durcit lentement quand il l’empoigne et décalotte le gland, qui se révèle rose, oblong.

Je ne sais pas ce qui m’arrive, mais je suis profondément excité. Il aura fallu autant de temps pour qu’un tel spectacle me fasse découvrir un pan enfoui de mes fantasmes ? Ce n’est pas possible. Autant d’années d’hétérosexualité bien ordonnée, et me voilà observant à travers une fenêtre un jeune homme d’à peine plus de dix-huit ans en train de se caresser.

Cette révélation ne me gêne pas autant que je l’aurais cru. Au contraire, à ma grande surprise, je découvre avec ravissement et excitation un plaisir nouveau.

J’observe pendant de longues minutes sa main descendre et remonter le long de sa tige tendue. Les images les plus nouvelles se bousculent dans mon esprit. J’imagine des bouches, ma bouche, des mains, ma main, pétrir la chair tendue, avaler le gland rose… Que se passe-t-il ? Je sens une boule se nouer au creux de mon ventre et de mes reins. Ce nœud du désir, je le connais et je sais que je suis habituellement incapable de le maîtriser. Tout le reste se déroule comme dans un rêve. Oubliées les convenances, les règles, la bienséance, l’hétérosexualité…

Je quitte mon observatoire et sors de ma chambre. En quelques secondes, je me retrouve devant la porte close. Sans réfléchir ni frapper, je la pousse. Dans la demi-obscurité que seule la lampe de chevet éclaire, Loïs n’a pas entendu mon entrée et continue ses caresses. Les yeux fermés, le casque sur les oreilles, il se masturbe lentement d’une main, tandis que l’autre caresse le papier glacé sur lequel est couché un jeune athlète. Un sixième sens ou un mouvement de ma part l’avertit d’une présence.

Les longs cils s’ouvrent sur des yeux effarés. Son visage prend une teinte cramoisie. D’un mouvement brusque il arrache le casque de sa tête et se tourne vers le mur pour cacher son sexe. D’une main il tire désespérément sur les draps pour s’en cacher. Ce mouvement me laisse pendant plusieurs secondes le loisir d’observer ses petites fesses pâles et frémissantes.

Le voilà à moitié couvert. Il ne bouge plus, comme s’il était endormi.

Cette vaine tentative de dissimulation ne trompe personne et, j’en suis sûr, lui encore moins. Son dos et ses épaules sont encore agités d’un frémissement fébrile, il tente de calmer sa respiration.

Je fais le tour du lit et viens m’asseoir sur les draps à côté de lui. La longue frange recouvre son visage. Sans un mot je ramasse l’un des livres qui est tombé sur le parquet et le feuillette. Je crois que je ne vois pas les images qui défilent. Mes gestes sont étonnamment calmes.

— Tu n’as pas entendu quand j’ai frappé à ta porte ? dis-je sans le regarder.

Loïs ne répond pas. Je continue à feuilleter les albums d’un doigt discret.

— Je t’ai vu te caresser, tu sais ce n’est pas une maladie. Je l’ai fait moi aussi à ton âge. Mais il est vrai que c’était plutôt en regardant des photos de femmes.

Loïs ne répond toujours pas. D’un doigt je pousse la mèche qui cache son visage. Ses yeux restent clos mais le battement imperceptible de ses cils laisse imaginer sa gêne et son émoi.

— C’est vrai que sur toutes ces photos, les hommes ont de très beaux corps. Je comprends que tu aimes cela. Ce n’est pas moi qui te condamnerais.

Je multiplie les paroles apaisantes tout en caressant ses cheveux.

— Tu as un petit ami ?

Loïs ne répond pas, mais d’un léger mouvement de tête il me signifie que non.

— Tu as déjà eu un ami avec lequel tu t’es caressé ?

Le visage déjà rouge passe au cramoisi.

— Tu peux me répondre, tu sais. Je ne suis pas là pour te juger…

Un nouveau mouvement à peine perceptible me laisse entendre que oui, mais je n’en suis pas tout a fait sûr.

Tout en parlant, je pose ma main sur ses fesses et les caresse distraitement. Je sens la peau frémir sous ma paume. Lentement, je la glisse sous le tissu, jusqu’au tendre foisonnement de la légère couronne de poils qui orne la base de son pubis.

Loïs ne bouge pas. Il s’est à peine tendu lorsque du bout des doigts, tout en continuant à le rassurer, j’ai commencé à caresser son sexe recroquevillé comme un jeune oison au creux d’un nid douillet.

Le visage s’est un peu calmé. Je pousse le drap et Loïs apparaît dans sa tendre nudité. Il n’a pas un mouvement de recul et se laisse guider lorsque lentement je le pousse sur le dos.

Mes mains parcourent son torse, agacent les tétons qui durcissent instantanément sous la caresse. Ma langue se pose sur le jeune torse et le caresse avec douceur. Tout en continuant à exciter les pointes de sa poitrine, ma bouche descend vers son ventre.

Nous nous sommes tus. Dans le silence de la chambre mes lèvres effleurent la toison et posent quelques baisers sur la peau tiède. De la pointe de la langue, introduite dans le petit tube de peau que forme le prépuce recroquevillé, je cherche le méat. Loïs a un petit soupir lorsque ma langue et la peau délicate de son gland entrent en contact. Lentement je sens le sexe se délover et se durcir. J’écarte ses cuisses et laisse ma langue remonter des moiteurs de son périnée vers les bourses lourdes qui pendent. J’observe son sexe se tendre et le prends lentement dans ma bouche.

C’est la première fois de ma vie que je prends le sexe d’un homme dans ma bouche. Même majeur, Loïs conserve un air et un physique d’adolescent. Mes lèvres montent et descendent lentement le long de la jeune tige.

Un long et faible gémissement de satisfaction sort des lèvres entrouvertes du jeune homme. Mon sexe tendu me fait mal. Tout en continuant d’une main à entretenir mes caresses sur son jeune sexe, je me lève et défais mon pantalon. Avec une facilité qui me déconcerte, le pantalon et le slip descendent le long de mes jambes. Je m’en débarrasse et enlève ma chemise de la même façon.

— Nous sommes maintenant à égalité, aussi nus l’un que l’autre. Tu n’as pas à avoir honte.

Tout en parlant à voix basse, je prends sa main et la pose sur mon sexe. Loïs se laisse faire. Pendant quelques secondes, la main reste immobile autour de moi. Puis lentement se met en mouvement, montant et descendant le long de la tige. Le mouvement est encore mal assuré, mais je sens qu’une étape est franchie. Je me mets doucement à genoux sur le lit et enjambe son torse. Les yeux de Loïs sont toujours fermés. Empoignant mon sexe qu’il a lâché, je le guide d’une main et le promène sur ses lèvres entrouvertes.

— N’aie pas peur, caresse-moi avec ta langue.

Un long silence, et je sens la pointe de sa langue se glisser lentement entre ses lèvres et trouver le contact de mon gland.

Tout en le laissant l’apprivoiser, je saisis son sexe tendu et le masturbe de plus en plus énergiquement.

Son souffle s’accélère, sa bouche s’ouvre et, sous l’effet de l’excitation, il avale mon gland. Je pousse un peu et c’est la moitié du sexe qui maintenant a investi sa bouche. Je sens sa langue s’enrouler et jouer avec ma queue, ses joues l’aspirer.

Le gémissement de gêne s’est transformé en plainte de satisfaction.

Je me retire du fourreau tiède de ses lèvres et me laisse glisser le long de son corps. Je m’installe entre ses cuisses, que j’écarte avant d’enfouir mon visage dans la fourche tendre. D’une main je saisis la sienne et la porte à son sexe qu’il se met à branler.

Ma bouche aspire les chairs intimes, ma langue progressivement se fore un chemin au creux de son anus légèrement poivré. Dans les effluves de jeune sueur et de salive, elle écarte les chairs et les assouplit. Visiblement, le jeune Loïs n’en est pas à son coup d’essai. Enhardi par la quasi certitude de ne pas déflorer ce chemin étroit, je me redresse sur mes genoux et saisis mon sexe. Sans dire un mot, Loïs creuse les reins et lève ses jambes qu’il vient naturellement poser sur mes épaules. J’appuie légèrement mon gland devant l’entrée de son anus. C’est la première fois de ma vie que je vais pénétrer un homme… J’appuie de plus en plus fort sur le muscle circulaire de son anus. Les caresses de ma bouche et de ma langue ont humidifié le chemin qui s’ouvre lentement. Sur le visage de Loïs, une légère crispation accompagne un sourire de satisfaction.

— Maintenant, lâche-t-il dans un souffle.

Les poussées de nos reins se joignent, et je sens mon gland franchir l’entrée. Le reste de mon sexe suit lentement et s’enfonce dans le ventre réceptacle.

Nous restons quelques secondes emboîtés sans bouger, laissant naturellement les muscles s’apprivoiser, et c’est lui qui, d’une longue, profonde et lente houle, entame un mouvement qui entraîne l’entrée et la sortie de mon sexe.

Loïs a accéléré sa masturbation. Sous mes yeux, je vois son sexe astiqué avec une v******e qui m’étonne. Sous ses allures androgynes de garçon réservé, il laisse apparaître une vigueur insoupçonnée.

— Oh oui, c’est bon, encore, plus profond, bientôt, ensemble. Oui, ensemble… Je vais jouir, allez, lâche-moi tout dans le ventre.

Le décalage entre son aspect habituel plutôt frêle et réservé et ses paroles décuple ma jouissance.

— Oui, maintenant.

Au moment où je vois sa main se crisper sur son sexe et un arc de sperme nacré jaillir du méat dilaté, je jouis dans ses entrailles tièdes et dilatées, comme jamais je crois je n’avais joui. Les pulsations de mon sexe sont sans fin. Le ventre soudé à ses fesses, je me répands en longs jets provoquant chez le jeune homme une crispation du ventre et du bassin qui écrase littéralement mon sexe, comme pour en exprimer les dernières gouttes de liquide séminal.

Nous nous abattons l’un sur l’autre tout en restant emboîtés. Nos bouches se cherchent sans pudeur, nos lèvres se scellent, nos langues s’épousent dans une union baveuse.

Cette nuit fut suivie d’une autre, et pendant quinze jours nous fûmes des amants insatiables.

Ma femme est rentrée, Loïs a trouvé une chambre de bonne sur Paris, et je me suis mis à la photo. Allez savoir pourquoi.

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